« Je suis très heureux. C'était plus ou moins le plan et nous l'avons bien exécuté. C'était une étape de rêve, et la terminer en solitaire était très spécial. Je voulais frapper fort aujourd'hui, car j'étais persuadé que je pouvais gagner et prendre quelques secondes sur mes adversaires.
Je connais bien cette étape. Je me suis beaucoup entraîné ici et j'ai eu l'impression d'être à la maison en passant par Sestrières et Montgenèvre. Il y avait beaucoup de vent de face dans la montée du Galibier, donc le rythme n’était pas si dur quand on suivait les roues. Je ne voulais pas attaquer trop tôt à cause du vent, alors j'ai économisé mes jambes jusqu'à l'attaque à 800 mètres de l'arrivée, sur laquelle j'ai poussé aussi fort que possible afin de faire le plus de différence possible. Je connaissais la descente, ce qui m'a beaucoup aidé, mais c'était un peu effrayant et surprenant de voir que les premiers virages étaient mouillés.
Les écarts que j'ai créés sont une bonne nouvelle pour moi. Je peux être satisfait de ma position et de ma forme actuelle. Mais il y a encore trois semaines exigeantes devant nous, et cette semaine en particulier, il y a un chrono qui peut créer des écarts. »