La capitale du Kazakhstan a donné son nom à une équipe peu épargnée par les problèmes durant ses dix premières années d'existence, mais également riche en succès et en émotions. Si elle s'est imposée dans un contexte particulièrement tendu avec Alberto Contador en 2009, le sacre conquis par Vincenzo Nibali a été bâti dans une atmosphère bien plus sereine, tout en favorisant le spectacle que l'Italien est capable de proposer. Le récital a d'ailleurs commencé bien loin de la montagne, puisque c'est à Sheffield, dans le final de la 2e étape, que le Requin de Messine adressait à ses rivaux une morsure qui allait s'avérer fatale. Au sommet de la butte sur laquelle était jugée l'arrivée, les écarts n'avaient rien d'impressionnant face aux Froome, Contador ou Van Garderen, tous pointés à 2''. Mais l'autorité avec laquelle il s'était détaché ne manquait pas d'éloquence : les bases de son succès étaient posées. Trois semaines plus tard, Nibali n'avait été séparé qu'une journée du Maillot Jaune, pendant l'intermède Gallopin. Il devenait le 6e vainqueur des trois grands tours dans l'histoire du cyclisme.
Les coureurs d'Astana à suivre sur le Tour 2017 : Fabio Aru (Ita), Jakob Fuglsang (Dan)
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25 juin 2017
- 21:14
2014 : le récital de Nibali