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Le Gorille, version mer

Tour de France 2015 | Étape 2 | Utrecht > Zélande

Etixx d'emblée au travail

Les 198 coureurs qui ont achevé le contre-la-montre d'Utrecht ont d'abord assisté à une courte cérémonie officielle de départ avant de rentrer dans le vif du sujet. Dès le passage du kilomètre zéro, Armindo Fonseca s'offre le titre honorifique de premier attaquant du Tour. Son accélération est suivie par Perrig Quemeneur (Europcar), Stef Clement (IAM) et Jan Barta (Bora). Les quatre hommes gagnent un peu de terrain, mais ne parviennent pas à s'éloigner à plus de 2'45'' du peloton (km 28), d'abord contrôlé par l'équipe Etixx Quick Step, soucieuse de travailler pour les intérêts de Mark Cavendish.

 

Barta en solo

En même temps que le ciel s'assombrit au-dessus du peloton, le rythme s'accélère sous l'impulsion des équipes Movistar, Astana, Sky, et surtout Tinkoff qui multiplie les coups d'accélérateur. Des premières cassures sont observées, à partir du kilomètre 58. Thomas Voekler (Europcar) et Louis Meintjes (MTN) font partie des premiers coureurs momentanément piégés, tout comme Alejandro Valverde (Movistar) dans un second temps. En arrivant à Rotterdam, le peloton s'est ainsi dangereusement rapproché. Jan Barta réagit et lâche ses compagnons d'échappée juste avant le sprint intermédiaire, où Quemeneur est repris par le peloton, tandis que Fonseca et Clement insistent.

 

Quintana et Péraud, premiers favoris piégés

Le léger répit offert par les équipes qui s'étaient manifesté profite à Jan Barta, qui retrouve aussi au km 92 la compagnie de Fonseca et Clement. Le trio ne fonctionne pourtant qu'une dizaine de kilomètres, et réintègre un peloton en pleine agitation au km 103. Le team Sky avec Richie Porte, Etixx avec Michal Kwiatkowski, provoquent une cassure qui élimine dans un premier temps des coureurs du calibre de Jean-Christophe Péraud, Joaquim Rodriguez, mais surtout Nairo Quintana et Alejandro Valverde.

 

Crevaison pour Nibali

La situation se complique encore au km 117, où le noyau dur de l'équipe Lotto-Soudal durcit l'allure, au point de faire craquer Nibali et Talansky par exemple. Il reste alors 26 coureurs à l'avant de la course. Derrière, le groupe Quintana-Péraud comble son retard sur celui de Nibali. Le tenant du titre, momentanément ralenti par une crevaison, revient au contact mais rentre tout de même dans les 20 derniers kilomètres avec 1' de retard sur les 25 coureurs. L'écart s'accroît même à 1'20'' sous la banderole des 10 kilomètres. Il est alors acquis que l'étape se jouera dans ce mini-peloton, mais aussi le Maillot Jaune, puisque Rohan Dennis a lui aussi été piégé.

 

Cancellara, une troisième place qui vaut du jaune

Les coureurs d'Etixx rentrent en force dans le dernier kilomètre, avec 6 coureurs de la formation belge. Mark Cavendish, lancé à 300 mètres de la ligne par Mark Renshaw, fournit son effort mais ne parvient pas à résister à la puissance d'André Greipel, lui-même accompagné par Marcel Sieberg et ensuite parfaitement calé dans la roue de « Cav ». Sur la ligne, l'Allemand prend le dessus et résiste surtout au retour de Peter Sagan, une fois encore battu de justesse. Avec les bonifications attachées à la troisième place, Fabian Cancellara s'empare du Maillot Jaune qui lui avait échappé hier, au détriment de Tony Martin.

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