Chris Froome : « Il faut que je surveille mes rivaux »

« Pour les téléspectateurs, ça ressemblait peut-être à une étape calme, mais je peux vous assurer que c'était vraiment très dur. Il s'est passé 75 kilomètres avant que soit formée l'échappée du jour, et ça a été compliqué pour tout le monde : les échappés pour rester à l'avant, les attardés du peloton pour tenir le rythme, et ceux qui chassaient pour réduire l'écart. Mais les gars de mon équipe ont encore fait un boulot fantastique, ils ont été concentrés depuis le kilomètre zéro jusqu'au bout de l'étape. Ils ont contrôlé la course, et sont constamment restés à côté de moi. Maintenant, je pense que nous allons adopter une stratégie plutôt défensive, il faut que je surveille mes rivaux. J'ai bien vu qu'ils n'étaient pas démoralisés. Vincenzo Nibali a connu une journée difficile : il se sentait certainement bien lorsqu'il a fait rouler son équipe en montant au col du Tourmalet. Il a perdu un peu de temps sur la fin, mais cela veut quand même dire que la course n'est pas finie, et qu'il faut que je m'attende à ce genre d'attaques. Demain ce sera une étape décisive, et je pense que beaucoup de coureurs vont payer les efforts fournis aujourd'hui. »