Rendez-vous le 29 octobre pour la révélation des parcours du Tour de France et du Tour de France Femmes avec Zwift 2025

Les « Brits » dans les starts !

Au jeu des questions-réponses qui s’est étiré tout au long de la journée, les coureurs sont vite rentrés dans le sujet principal, en s’exprimant sur des objectifs placés pour certains dès l’ouverture du programme. Dans les rangs de la FDJ.fr, la première participation d’Arnaud Démare, récemment sacré champion de France, pourrait tourner  au rêve éveillé en cas de victoire dès l’arrivée de la première étape. Si son manager Marc Madiot a choisi la retenue en expliquant « qu’un sprinteur a besoin d’un temps d’adaptation sur le Tour de France », l’intéressé n’exclut pas l’éventualité d’aller titiller les meilleurs, y compris Mark Cavendish sur ses terres dès samedi : « On n’est pas à l’abri d’un exploit. J’ai tous les ingrédients pour réussir : l’euphorie du maillot de champion de France, un collectif exceptionnel. Je sais que ce sera très dur, mais pourquoi pas ».

Bien plus exposé chez les bookmakers, Mark Cavendish a fait son entrée en salle de presse accompagné de l’ensemble de son équipe, renforcée par sa compagne Peta Todd et leurs enfants. Le favori du public anglais a commencé par savourer le bonheur de l’instant : « C’est incroyable de se retrouver au départ du Tour de France en Angleterre pour la deuxième fois de ma carrière. C’est un défi excitant, surtout que je me rappelle être venu souvent dans le Yorkshire pour l’été quand j’étais plus jeune ». Toutefois, l’ancien champion du monde se refuse à sceller le destin de l’étape sur laquelle il pourrait pour la première fois endosser le Maillot Jaune du Tour : « Ce serait un honneur. Mais le Tour commence dans le Yorkshire, il ne se termine pas dans le Yorkshire. Il y aura encore vingt étapes ensuite ! »

Succédant à la tribune au sprinteur le plus en vue du moment, Chris Froome a rivalisé en termes d’affluence dans la salle avec Cavendish, à défaut de pouvoir batailler avec lui dans la ligne droite d’Harrogate. Surtout, le tenant du titre se présente avec des objectifs à la fois plus élevés et plus lointains. Mais les péripéties connues dans les derniers mois le placent dans une situation plus inconfortable que l’année dernière : « Il y a tellement d’éléments incertains dans un Tour de France et en particulier dans celui-là que je suis incapable de dire ‘’je vais gagner’’. Chaque saison se présente avec ses challenges. J’ai connu des  problèmes de dos, une chute sur le Dauphiné, mais la semaine dernière a été très bonne, je suis dans un état de forme équivalent à l’an passé. En tout cas, je vais faire tout ce que je peux pour gagner. Nous sommes là pour ça, et je sais que je peux compter sur l’équipe la plus forte de tout le peloton ». Le ton est donné.

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