Lorsque j'ai pris l'échappée, je me suis dit que j'allais d'abord me tester sur la première côte pour savoir si j'étais capable de batailler avec les deux autres coureurs. Et je me suis bien rendu compte que je n'avais pas la fraîcheur pour pouvoir sprinter. Alors j'ai choisi de partir tout seul, parce que c'était le seul moyen d'aller chercher ce maillot à pois. Mon corps n'a pas cessé de souffrir, mais je pensais bien sûr à ce qu'il y avait au bout, et c'est ce qui m'a fait tenir. Je n'ai peut-être plus le sprint nécessaire, mais en revanche j'ai encore un désir énorme de faire des choses. Alors je me suis dit ‘vas-y, fais le spectacle, fais quelque chose de dingue'. Au bout du compte, sur les trois semaines du Tour cela ne restera qu'un petit épisode, mais c'est mon épisode »
Interviews
5 juillet 2014
- 17:44
Jens Voigt : « Un petit épisode, mais c'est mon épisode »