« Quand il y a des bordures, c'est comme si on tombait dans de la glace : il y a cinq secondes pour trouver la bonne position et sauver sa peau, sinon c'est fini, terminé ! Le groupe des Saxo est parti, Kwiatkowski l'a raté, mais j'ai dépensé plus d'énergie pour revenir dans le groupe de tête que pour le sprint final. J'ai réussi à être le dernier à coller au groupe. C'est passé très près, mais c'était plutôt sympa à vivre.
Dans le final, j'avais simplement à contrôler Peter Sagan. Nous étions trois de la même équipe, alors nous pouvions nous permettre d'en envoyer un à l'attaque, ce qu'a fait Terpstra. Du coup, Bodnar et Sagan l'ont suivi, et je n'avais plus qu'à rester calé dans sa roue. Il savait que j'allais le dépasser.
Toute l'équipe Omega Pharma Quick Ste aurait pu monter sur le podium aujourd'hui, ils ont été incroyables. Ils ont roulé ventre à terre depuis le km 60 ! Nous avons senti que le vent soufflais dans la bonne direction, et nous avons accéléré pour étirer le peloton, puis il a a cassé. Un sprint massif m'aurait aussi convenu, mais je suis aussi content d'avoir gagné au sein d'un petit groupe. »
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12 juillet 2013
- 18:23
Mark Cavendish : « C'est comme si on tombait dans de la glace »