Les Baronnies – Vallée de l’Eygues
La Vallée de Châteauneuf-de-Bordette et le sillon de l’Eygues semblent un havre de paix et de quiétude, à l’écart des agglomérations et des activités intenses de la vallée du Rhône. Elle offre à la fois un vallon profond, aux paysages escarpés, entre collines et montagnes, et des ouvertures sur l’horizon, à peine coupé au loin par les pré Alpes du Sud. Le relief, omniprésent, est ponctué de cultures fruitières et d’oliveraies quand il est doux, et de bois épars aux essences méditerranéennes, de falaises abruptes ou de gorges sinueuses, quand il se fait montagneux. Nous sommes aux confins d’Auvergne-Rhône-Alpes : le paysage, marqué par le soleil et la pluie, est méditerranéen, tout comme l’habitat, de plus en plus éparse et discret, au fur et à mesure que l’on s’enfonce dans la vallée, vers l’Est et les Alpes.
Les villages sont tantôt situés sur les pentes au bord de la rivière, près de la ressource en eau et des vignobles. Tantôt, ils se cachent derrière des pitons rocheux, à l’abri des regards, témoins de l’histoire protestante de la région. L’habitat est essentiellement ancien (toits de tuiles et épais murs de pierres), intégré harmonieusement dans le paysage, ponctué çà et là de très rares lotissements en construction.La végétation, extrêmement variée, qu’elle soit naturelle ou cultivée, donne à l’ensemble des sites une diversité de couleurs et de matières que la roche calcaire agrémente de sa clarté.
Le Tour part de St-Paul-Trois-Châteaux au pied de la colline de Saint-Restitut, qui a été abondamment exploitée, en carrière, aérienne et souterraine, jusqu’au milieu du XXe siècle pour ses calcaires qui étaient de très bonnes pierres de construction avec lesquelles monuments et édifices régionaux furent construits.
Entre Nyons et Rémuzat le Tour traverse le pays des septarias, des concrétions calcaires garnies de cristaux de quartz, connus sous le nom de « diamants de la Drôme ».
La Cluse de Serres
Serres est située dans une cluse où passe le Buëch. La ville doit son nom à sa position à l'extrémité du crête rocheuse - une « serre » en occitan (serra en italien, sierra en espagnol). Le Dévoluy est un massif calcaire, typique des chainons subalpins, appelés Préalpes par les géographes, très modelé par l'érosion glaciaire. Il est constitué de roches calcaires du Crétacé supérieur avec de reliefs karstiques typiques (lapiaz, dolines …).
Radiotélescopes pour observer le « ciel froid »
Au sommet du Dévoluy (sur le plateau de Bure) est installéun ensemble de radiotélescopes quipermet d’observer « l’univers froid », en particulier les planètes en formation dans d’autres systèmes solaires
Parc Naturel régional des Baronnies provençales
Trait d'union entre Alpes et Provence, les paysages des Baronnies provençales oscillent entre les couleurs du sud et les reliefs abrupts des montagnes, entre l'ombre des forêts et le soleil des garrigues... Un territoire à l'écart des grands axes, propice à la pratique des sports de pleine nature.Nuancé par les saisons, un patchwork de vignes, d'oliveraies, de vergers et de champs de lavandes, offre ses chemins et ses collines aux sportifs et amateurs de nature. Ces terres de prédilection sont aussi réputées pour leur originalité géologique. Au cœur de ces reliefs tourmentés, on compte 1500 voies équipées pour l'escalade et des kilomètres de sentiers. Arpenter les Baronnies provençales, à pied, à cheval, en vélo, c'est partir à la rencontre d'un environnement particulièrement riche où chaque pierre parle, où chaque espèce vivante est la part d'un écosystème harmonieux à respecter.Préservées d'une pollution lumineuse excessive et bénéficiant de conditions d'observation privilégiées, les Baronnies provençales sont "le spot" prisé de tous les astronomes, débutants, amateurs ou professionnels.Les fragrances subtiles du tilleul, le parfum délicat des roses et du safran, celui plus enivrant de la lavande ou du lavandin, les senteurs chaudes des fleurs d'immortelle ou celles méconnues des plantes sauvages, un bouquet discret charme les amateurs de produits et d'expériences 100% naturels : cosmétiques bio, eaux florales, huiles essentielles, sirops, visites ou ateliers...La culture des plantes aromatiques et à parfum est un marqueur fort pour le Parc. Le soutien de la filière préserve l'agriculture traditionnelle, composante essentielle du paysage et de l'histoire du territoire.
1. Focus sur le trajet
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Spot 1 : Nyons
Bienvenue à Nyons, joyau niché au cœur des Baronnies Provençales, où le temps semble suspendu entre les collines verdoyantes et les paysages baignés de soleil. Parmi les trésors de cette ville, les moulins à huile captivent l'attention avec leur charme ancestral.La fabrication de l'huile d'olive à Nyons est un véritable travail d'amour, imprégné de tradition et de siècles d'expertise : de variété « Tanche », l’olive noire de Nyons produit une huile d’olive AOP renommée pour sa saveur distinctive et sa richesse inégalée ; elle est recherchée par les amateurs de gastronomie et les chefs du monde entier. Que ce soit pour assaisonner une salade fraîche, faire sauter des légumes ou simplement déguster avec une baguette croustillante, l'huile d'olive de Nyons sublime chaque plat qu'elle accompagne.Visiter un moulin à huile lorsque l’on passe par Nyons, c'est bien plus qu'une simple expérience culinaire ; c'est un voyage au cœur et à l'âme de la Provence ! C'est l'occasion de se connecter avec des siècles de tradition, de savourer les saveurs de la terre et de s'immerger dans la beauté intemporelle de ce coin enchanteur de la France.Symbole de la ville de Nyons depuis des générations, la Tour Randonne fut bâtie vers 1280, par la baronne de Montauban, dans un but défensif, sur un rocher dominant Nyons. Cet édifice d’architecture médiévale servait à la fois de donjon et de prison pour les militaires. C’est au au XIXe siècle, et ce, grâce à de nombreux dons, qu’un chanoine Francou qui voulait remercier la Vierge de ses bienfaits, acheta la Tour pour la transformer en chapelle. Il fit bâtir, sur le vieux donjon, une pyramide de trois étages d’arcades à quatre faces ornées de statues, sur laquelle se dresse une statue de 3 mètres 50, représentant la Vierge et qui domine la ville. Rebaptisée chapelle Notre-Dame de Bon Secours, elle fut inaugurée par l’évêque de Valence le 3 mai 1863 en présence de nombreux fidèles. Les peintures intérieures ont été réalisées par Léon Alègre, un artiste de Bagnols-sur-Cèze. La chapelle renferme également des curiosités telles que des ex-voto et autres objets intéressants. Cette tour a été restaurée en 2004.L’église rebâtie en 1560, et dédiée à Saint-Vincent regorge de trésors, puisqu’elle renferme non seulement le mausolée de l’héroïne dauphinoise Philis de la Charce mais aussi de nombreuses pièces rares tels qu’un autel en bois sculpté du monastère de Saint Cézaire, une statue de la Vierge, située au dessus de la porte d’entrée et un tableau de la Nativité, école italienne attribué à Ribera, qui a sa réplique au musée du Louvre. L’emplacement d’une église à cet endroit de la ville remonte à l’apparition du christianisme dans la vallée de l’Eygues.A quelques mètres de là un pont sur l’Eygues avec son arche unique de 43 mètres, de pur style roman, s’élève à plus de 18 mètres de hauteur. Le Pont Roman fut construit entre 1341 et 1409 selon les plans des frères pontifes (corporation mi-laïque, mi-religieuse). Le pont fut inauguré en 1409 par l’évêque de Vaison. Afin de protéger la ville des bandes armées qui menaçaient le pays à cette époque, il fut fortifié ; dans ce but des redoutes avaient été élevées à chaque extrémité. Une tour carrée servant au péage et située au milieu du pont, fut abattue en 1804. Des chapelles, Saint-Sixte et Saint-Sébastien, ornaient également les deux extrémités du pont.La remarquable architecture du Pont Roman, qui lui valut son inscription aux monuments historiques,en fait le second pont de France après celui de Céret, de qualité aussi pure.
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Spot 2 : Vallée de l’Ennnuye (Abricot IGP)
Sur les coteaux ensoleillés du Parc naturel régional des Baronnies provençales, le soleil se mêle à l’altitude de ces terres pré-Alpines, gorgeant l’Abricot des Baronnies (récemment reconnu Indication Géographique Protégée) de saveurs et de plaisir. Le thym, la lavande sauvage, les genêts d’Espagne et les genévriers forment une garrigue emblématique de ce milieu de moyenne montagne : ils sont la personnalité de ce fabuleux terroir. Les reliefs escarpés des parcelles d’abricotiers rendent la culture plus complexe qu’ailleurs, mais cette adversité façonne la qualité supérieure de l’Abricot des Baronnies. Les valeurs centrales de l'IGP sont le goût, l’origine, l’innovation pour la qualité et le respect de la terre.Le cahier des charges est à l’image de ce terroir : exigeant et précis. Les variétés sont issues d’une sélection précise et technique. Elles se veulent goûteuses, lumineuses et pleines de qualités nutritionnelles. Le résultat est un abricot de qualité, authentique, coloré, juteux et sucré.Soucieux de leur impact sur le milieu naturel qui les entoure, les producteurs et productrices de l’IGP Abricot des Baronnies réfléchissent ensemble à des techniques innovantes et plus respectueuses de l’environnement. Plus forts ensemble, ils et elles sont en recherche constante de qualité. Ils et elles sont exigeants, passionnés et fiers d’offrir un produit de haute qualité au consommateur. Des actions sont mises en place dans les vergers des Baronnies provençales afin de protéger les abeilles, précieuses alliées de la biodiversité. Les Osmies, fabuleuses abeilles sauvages, sont des hôtes privilégiées des vergers. L’Abricot des Baronnies est également engagé dans la démarche 4 pour 1000. Cette démarche axée sur la fertilité des sols apporte des solutions concrètes au défi posé par les dérèglements climatiques tout en relevant celui de la sécurité alimentaire à travers la mise en œuvre de pratiques agricoles adaptées aux conditions locales. Les vergers se veulent également des modèles d’arboriculture de précision avec un suivi par drone et satellite des parcelles permettant d’ajuster les interventions au strict nécessaire, et également grâce à la mise en place d’un réseau de capteurs connectés au travers du réseau LoraWan, une nouvelle technologie de transmission de données mondiale très peu énergivore et qui a été inventée à Grenoble dans les années 2010.Comme un laboratoire à innovations, ils recherchent sans cesse et trouvent les solutions adaptées afin de faire de leur passion un outil précis au service de l’excellence de toute une filière, de tout un terroir.
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Spot 3 : Gorges de l’Eygues – Rocher du Caire Montrond
L’Eygues est une des plus belles rivières en tresse du Sud-Est de la France. Encore peu impactée par les activités humaines, elle présente tous les attributs d’une rivière sauvage. En aval, sa bande active très large, à forte charge et à régime torrentiel de type méditerranéen en font une rivière mouvante, au visage différent suivant la saison, soumis alternativement à des crues parfois très violentes et à un débit très réduit en été. L’Eygues et ses abords constituent un corridor écologique pour la faune et la flore fluviatile et une zone d'échange avec le fleuve Rhône lui-même.En amont, entre Rémuzat et Sahune, l’Eygues est contrainte dans d’étroites gorges de calcaire massif, datant du Tithonien, qu’elle a creusées au cours du temps. Ces gorges sont une véritable zone refuge pour la faune et la flore des Baronnies provençales, avec la présence d’un grand nombre d’espèces protégées. On citera bien entendu l’importante colonie de vautours fauves qui ont élu domicile sur ses vires inaccessibles à l’Homme. Mais également la présence du chamois, de nombreux reptiles, dont le Lézard ocellé (plus gros lézard européen), et de certains papillons comme la Proserpine. Une flore particulièrement adaptée aux conditions extrêmes des falaises est également relevée, avec de vénérables Genévriers de Phénicie tortueux qui pénètrent la roche de leurs racines puissantes. De par leur difficulté d’accès, les gorges de l’Eygues sont un oasis pour la biodiversité, dont il faut préserver la tranquillité.Le Rocher du Caire domine la confluence entre l’Eygues et l’Oule. Cernant un plateau calcaire à l’activité pastorale et agricole immémoriale, il est devenu au fil des ans un lieu emblématique pour venir admirer les vautours qui nichent quelques dizaines de mètres plus bas, dans les falaises qui surplombent Rémuzat. Après une ascension en voiture depuis le village de Saint May permettant de rejoindre le plateau du Saint Laurent, une marche de 30 minutes (niveau : facile et familial) permet de se rendre au sommet du Rocher du Caire, et apprécier le ballet majestueux des rapaces dans le bleu du ciel des Baronnies Provençales.Les Vautours avaient disparu du sud de la France depuis plus d’un siècle. L’association Vautours en Baronnies a, depuis 1992, contribué au retour des 4 espèces européennes de vautours afin de repeupler le ciel des Baronnies : le vautour fauve, le vautour moine, la vautour percnoptère, et le Gypaète barbu. Avec désormais plus de 300 couples de vautours fauves, leur retour est désormais un succès, mais ne doit pas faire oublier que ces oiseaux restent particulièrement rares et menacés à l’échelle européenne, d’où le classement de la zone en site Natura 2000.Le retour des vautours s’est fait en lien étroit avec la présence des troupeaux et des éleveurs. Le Montrond, montagne bien nommée du fait de sa forme caractéristique, voit chaque année des secteurs être revalorisés par le travail des éleveurs et des bergers. Les versants de la Tête du Mouret, auparavant embroussaillés, se muent peu à peu en clairières qui font le bonheur des brebis du groupement pastoral local, mais également de la biodiversité, avec le retour de nombreux oiseaux qui trouvent dans ces milieux rouverts des lieux pour s’alimenter ou se reproduire.
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Spot 4 : Rosans
Installé sur une petite éminence naturelle en surplomb du torrent l’Estang, le bourg de Rosans s’est développé depuis au moins l’an Mil autour d’une église dédiée à saint Arey. Ses maisons, monuments et l’organisation de ses rues racontent cette longue histoire.La Tour Carrée qui culmine à 13 m de hauteur, constitue le vestige le plus visible d'une des enceintes fortifiées qui enserraient le bourg au Moyen Âge. De façon pseudo-concentrique, à partir du sommet, l’habitat s’est densifié le long de rues et de ruelles étroites. Des passages couverts, nombreux à Rosans, témoignent de la nécessité d’optimiser l’espace à l’intérieur des murailles. Une majorité des bâtiments présents de nos jours ont été édifiés entre le XVIe et le XVIIe siècle. Abandonné partiellement au cours du XIXe siècle au profit des faubourgs, le bourg intra-muros contient au début du XXe siècle quelques îlots insalubres. Leur destruction en 1920 modifie l'urbanisme en permettant notamment la création de la place Raoul Montlahuc.Ayant appartenu aux seigneurs de Rosans, l’enclos seigneurial est borné par la Tour Carrée et la Tour du Four et limité au nord par le fournil seigneurial. Datées pour les premières du XIIIe siècle, les origines du troisième remontent au moins au début de l’Époque moderne.Ces trois éléments architecturaux illustrent l’histoire d’une coseigneurie qui devient une simple seigneurie au début du XVIIe siècle. Initialement, la Tour Carrée et la Tour du Four appartiennent à la famille des Morges tandis que le fournil seigneurial est la possession du Seigneur du Pègue. Au début du XVIIe siècle, Jean-Antoine d'Ize fait l’acquisition en deux temps de l’ensemble des biens seigneuriaux. Ils restent dans la famille jusqu'à la Révolution, quand Claude-Artus d'Ize est contraint de vendre ses propriétés. Entre temps, l’essentiel des travaux d'agrandissement et d’embellissement se concentrent sur le château. Les tours abandonnées, se ruinent peu à peu. Quant au fournil seigneurial, il est détruit pour laisser place à une remise agricole.Entre le XIe et la fin du XIVe siècles, trois enceintes fortifiées se sont succédées et confèrent au bourg sa forme et son organisation urbaine. Trois tours médiévales, deux portes fortifiées et certaines rues permettent d’en deviner aujourd’hui le tracé. La première enceinte date probablement du Xe-XIe siècle. Elle s’organise autour de l’église Saint-Arey et ne mesure que 200 m de long. Au XIIIe siècle, deux tours (les actuelles Tour Carrée et Tour du Four) enserrent l’église. Une première modification de la muraille avec un doublement de sa longueur est entreprise. Durant la guerre de Cent Ans, dans les années 1370-1380, l'enceinte connaît une troisième et dernière extension. Une troisième tour, englobée par la suite dans le château, est édifiée dans la muraille nord. Le développement du bourg est dès lors contraint à l'intérieur de ses fortifications, Son organisation urbaine est donc typiquement médiévale, même si la majorité des bâtiments ont été largement modifiés ou reconstruits aux XVIe et XVIIe siècles.La partie la plus ancienne du château correspond à une tour du XIVe siècle faisant partie de l’enceinte fortifiée. L'édifice actuel, à vocation résidentielle et agricole, est le résultat de l'ajout progressif de plusieurs constructions, de leurs agrandissements et remaniements successifs aboutissent le transforment en un château à vocation résidentielle et agricole. La façade nord du château suit le tracé de l’enceinte fortifiée. Sa partie orientale est constituée par la tour carrée qui, à l’origine, avait une vocation défensive. Les meurtrières ont été remplacées par des fenêtres percées au début du XVIIe siècle. A cette époque, une seule et même famille regroupe dans sa main les deux anciennes coseigneuries médiévales. Cette nouvelle situation insuffle un élan bâtisseur. De grands travaux d'agrandissement, d’aménagement et d’embellissement dans les parties agricoles et d'habitation sont réalisés jusqu’au XVIIIe siècle. Des artisans et des matériaux locaux sont employés. Pour exemple, le vernis des tuiles colorées de la toiture était confectionné dans un moulin à vernis installé au quartier du Pont, en bordure de l’Estang.Par son nom, Rosans, dont la racine “roz” pourrait signifier “eau”, indique l’importance du rôle du torrent dans son implantation. Cette ressource naturelle a été exploitée non seulement pour l’agriculture grâce à l’irrigation, mais aussi pour l’énergie qu’elle produit. Même si elle est probablement plus ancienne, la présence, sur ses rives, de moulins à huile de noix ou à blé et de foulons pour assouplir les étoffes est attestée dès le XVe siècle. Au XVIIIe siècle, au quartier du Pont, un moulin permettait de broyer le plomb argentifère pour confectionner un vernis destiné à l’étanchéité des tuyaux et des tuiles. Au début du XXe siècle, une scierie mécanique utilise l’énergie hydraulique et une micro-centrale fournit de l’électricité.
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Spot 5 : Serres
Serres, c'est un peu la petite soeur de Sisteron, il lui manque seulement sa citadelle détruite par Richelieu en 1633. Blottie contre le rocher de la Pignolette, cette clue domine la vallée et sa rivière en tresse le "Buëch".Au détour des ruelles, l'église de style roman du XIIe, la façade en gypserie polychromes unique en France de la maison de Lesdiguières, la porte de la Mairie sculptée du XVIIe, maison natale du géographe Alexandre Corréard, rescapé du Radeau de la Méduse.Méridienne en marbre, seule du département, chapelle Saumane et biens d'autres trésors d'architecture à découvrir. Rue des Remparts, des portraits vous accueillent et guideront vos pas dans les ruelles de la cité médiévale.Le village de Serres contrôle une cluse, comme à Sisteron, entre la montagne de la Pignolette et la montagne d'Arambre. Le village était dominé par un château, transformé en citadelle protestante au XVIe siècle et démembré dans les années 1630. Il s'étend en terrasses au pied du rocher de la Pignolette. C'est un enchevêtrement de ruelles et de maisons qui peuvent se développer sur 6 à 8 niveaux avec d'anciennes rues qui passent sous les maisons.S'élevant au cœur de l'ancien bourg médiéval du XIIe siècle, l'église de Serres présente une position peu commune. Adossée au rocher, au nord, son entrée est reportée sur la façade sud, le long de la rue principale du village. L'église du XIIe siècle étant bordée d'un mur aveugle face au rocher, sa façade côté rue réunit les différentes ouvertures du bâtiment. L'accès s'effectue par la porte d'entrée principale, surmontée d'un tympan et ornée de colonnes, et par la porte secondaire au levant, de hautes fenêtres étroites, à arc brisé, diffusent l'éclairage intérieur. Une particularité, dans sa partie inférieure, le mur de façade est creusé de niches à fond plat abritant d'anciens tombeaux de notables.Elevée en 1730, bénie en 1732, la Chapelle Notre Dame de Bon-secours est en partie creusée dans le rocher, elle épouse le côteau, sur l'emplacement présumé de l'ancienne chapelle du château. Sa silouette de refuge de montagne s'offre aux promeneurs. On raconte que les femmes de Serres pour otenir de bonnes relevailles gravissaient la côte pour déposer dans la chapelle, à demi-creusée dans le roc, une couronne de fleurs. On a trouvé lors de fouilles archéologiques récentes, des traces d'occupation de Serres datées du VIIIe siècle avant Jésus-Christ, ce qui est exceptionnel en contexte urbain. La ville a été le siège d'un bailliage entre le XIVe et le début du XVIe siècle.
2. Focus Parc
Ici, on a une vision résolument tournée vers l’avenir : on anticipe, on innove et on expérimente pour faire émerger des solutions pour un futur profondément désirable. Toujours en adéquation avec nos valeurs, on veut concilier développement et préservation en local, dans un équilibre durable. Par notre approche transversale originale, on s’affranchit des limites établies. On rassemble et on fait dialoguer les différents points de vue, expertises et publics.