Rendez-vous le 29 octobre pour la révélation des parcours du Tour de France et du Tour de France Femmes avec Zwift 2025

Chef-lieu de canton de la Drôme (26)

Ville étape pour la 5e fois

Population : 9 500 hab. (Tricastins, Tricastines)

Spécialités : truffe noire du Tricastin. Vins AOC Grignan-les-Adhémar, sirops Eyguebelle, huile d’olive, lavande.

Personnalités : Les frères Joseph-François et Claude-François de Payan (révolutionnaires), Genton du Barsac (érudit et collectionneur local, XIXe), Patrice Lecomte (réalisateur, possède une maison dans le canton), David Mollicone (chef étoilé).

Sport : 32 associations (3 000 licenciés), dont Rubgy Club Tricastin (Fédérale 2), Triathlon Tricastin, Cercle nautique Tricastin, Masque de fer Tricastin, Galop Tricastin.

Evénements : Trail des truffières, la foulée Tricastine, Ronde de la truffe cyclotouriste, Triathlon Tricastin distance olympique (mai), Rando des collines en VTT (mars).

Culture : Fête du livre de la jeunesse (janvier), Fête de l’omelette aux truffes (février), Festival polynésien (juin), St Paul Soul Jazz (juillet), Musicales en Tricastin (juillet), Festival Parfum de Jazz (août), Festival du film (longs métrages sur le thème peuples et cultures & nuit du court métrage, octobre), Fête des vins primeurs (novembre).

Economie : Site nucléaire de Tricastin (plus grosse concentration d’entreprises de l'industrie nucléaire de France). EDF, CEA, Areva NC (dont Eurodif, FBFC, Comurhex), Revêtement de sols (Gerflor, leader français). Tourisme.

Devise : Du cœur et de l’ambition Labels : Ville à vélo du Tour de France / Terre de Jeux / Site remarquable du goût / Station Verte / Station Handisports / Marchés de France / Ville fleurie 3 fleurs / Ville où il fait bon vivre. 

Site Internet et réseaux sociaux : www.ville-saintpaultroischateaux.frwww.drome-sud-provence.comwww.dromeprovencale.frhttps://ccdsp.fr   


SAINT-PAUL-TROIS-CHÂTEAUX ET LE CYCLISME

Depuis une quinzaine d’années, Saint-Paul-Trois-Châteaux a servi de relais au Tour de France dans la vallée de Rhône à quatre reprises, à chaque fois pour des départs d’étapes. En 2011, le peloton y avait mis le cap sur Gap pour une victoire de Thor Hushovd devant son compatriote Edvald Boasson-Hagen pour un premier doublé norvégien dans le Tour. L’année suivante, la course y avait à nouveau fait étape, en direction du Cap d’Agde, où André Greipel avait fait parler sa pointe de vitesse. En 2018, les coureurs s’y étaient élancés pour une étape conclue à Mende par la victoire d’Omar Fraile. En 2021 enfin, c’est Nils Politt qui s’était imposé à Nîmes. La ville a également accueilli deux départs de Paris-Nice : en 2009, pour lancer Alberto Contador vers une victoire à la Montagne de Lure, puis en 2016 avec une victoire d’Alexey Lutsenko à Salon-de-Provence. Le Critérium du Dauphiné y avait également passé une journée en 1998 pour un contre-la-montre remporté par Chris Boardman devant Gilles Maignan.


À VOIR  

  • Ancienne cathédrale Notre-Dame

Construction : XIIe siècle.

Style : roman.

Histoire : la cathédrale Notre-Dame fut commencée au milieu du XIIe siècle à partir du chœur et achevée vers 1220. Elle est restée cathédrale jusqu'à la Révolution.

Caractéristiques : la nef voûtée en berceau sur doubleaux est d’une magnifique élévation de 24 mètres. La travée précédant le transept présente, à l’étage, un faux triforium ; les niches, encadrées de pilastres et de colonnettes, surmontent une frise très fine. Il faut encore remarquer un beau buffet d’orgues du début du XVIIIe siècle qui date de 1704 et fut réalisé par le facteur Charles Boisselin d’Avignon ainsi que le curieux bas-relief du pilier de la chaire. L’abside principale, voûtée en cul de four, est ornée d’une bonne copie de la Cène de Léonard de Vinci. Le décor est fait de cinq arcades classiques du roman provençal avec colonnettes cannelées ou torsadées surmontées de chapiteaux.

Classement : Monument historique depuis 1841.  

  • Musée d’archéologie tricastine

Né en 1986, le musée d’archéologie tricastine conserve de superbes collections labellisées par la Direction des Musées de France. On peut y découvrir la plus grande mosaïque d’Europe, d’une dimension de 108 m², ainsi qu’une Arche Sainte Hébraïque, datant du 15e siècle. À découvrir également son exposition annuelle « Vivre et mourir en Tricastin, de la Préhistoire au Moyen Âge ».  

  • Maison de la truffe et du Tricastin

Située au cœur du centre ancien, à côté de la cathédrale, la Maison de la truffe et du Tricastin est un lieu touristique et pédagogique privilégié. Une muséographie moderne, des objets, photos, vitrines, et dessins permettent de découvrir le monde fascinant de la truffe noire.  

  • Hôtel de Castellane 

Construction : XVIe siècle.

Histoire : cet ancien hôtel particulier, bâtiment du XVIe siècle, porte le nom de la famille Castellane, propriétaires puissants de la ville. Deux des grands évêques de St Paul-Trois-Châteaux au XVIIIe sont d’ailleurs issus de cette famille. Racheté par la ville à la fin du XIXe siècle, le bâtiment est aujourd’hui le siège de l’hôtel de ville.

Caractéristiques : sur la façade, le balcon magistral de la salle du conseil, le blason des armes de la ville ainsi qu’une figure féminine au-dessus de la porte, symbolisant probablement la République.

Classement : Monument historique depuis 1939.  

  • Porte Notre-Dame et rempart

Construction : XIVe siècle.

Style : médiéval.

Caractéristiques : attesté au XIIe siècle, le rempart médiéval est très bien conservé, en particulier au nord de la ville où la rigueur du climat n’a guère encouragé à y percer des ouvertures. Plusieurs portes, qui ont gardé leur aspect défensif, sont encore en place : la porte Notre-Dame, la porte des Grandes Fontaines et le portail Fanjoux.

Classement : Monument Historique depuis 1926.


À BOIRE :

  • Vins de Grignan-les-Adhémar

Gênés par la notoriété de la centrale nucléaire du même nom mais aussi par la petite taille de leur vignoble, les anciens Coteaux du Tricastin ont obtenu à partir de la récolte 2010 par décision exceptionnelle de l’INAO, de rebaptiser leur appellation Grignan-les-Adhémar. À l’appui, un nouveau cahier des charges avec un rendement limité à 45hl/ha, des encépagements de syrah et de viognier accrus (30% minimum par exploitation), une interdiction du désherbage total ce qui entraine un meilleur travail du sol et une incitation au développement de la culture bio. Les vins rouges représentent plus de 70 % de la production et expriment leur propre personnalité au sein de la vallée du Rhône par un mariage réussi de six cépages rouges : la syrah et le grenache secondés par le carignan, le mourvèdre, le cinsault et le marselan. Ils offrent des vins vifs et avec un nez qui exhale épices (cannelle, poivre, vanille), fruits rouges et noirs ainsi que des notes de réglisse et de garrigue. Il leur faut quelques années pour dévoiler des parfums de truffe explicables sans doute par la plantation des vignes sur d’anciennes cultures de chênes truffiers.

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