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J-1 : TOUR DE FRANCE INFOS

. Après un séjour à Florence marqué par une présentation des équipes dans un décor de carte postale avec vue sur les joyaux de la ville, la liste officielle des partants a été publiée avec 176 partants, représentant 27 nationalités. 22 équipes se présentent au départ, dont cinq ont déjà remporté le classement général final.

. Parmi eux, quatre favoris se détachent pour la victoire finale : le double tenant du titre Jonas Vingegaard ; son prédécesseur sur les 2020 et 2021 Tadej Pogacar ; le dauphin malheureux de l’édition 2020 Primoz Roglic ; et le nouveau venu sur le Tour de France Remco Evenepoel, vainqueur de la Vuelta 2022.

. Le peloton sera réuni au départ demain à 12h00 dans le centre de Florence pour une première étape longue de 206 kilomètres, dont l’arrivée sera jugée sur les bords de la mer Adriatique dans la station balnéaire de Rimini.  

TADEJ POGACAR : « ON NE SAIT JAMAIS SI ON EST PRÊT POUR UNE COURSE DE TROIS SEMAINES »
Le grand défi de Tadej Pogacar approche, avec la perspective de se lancer dans un doublé Giro-Tour de France qui n’a plus été réalisé depuis 1998 par Marco Pantani, en cas de troisième succès à l’arrivée à Nice. Tous les regards sont tournés vers le champion slovène, qui s’est montré dominateur sur le grand tour italien en mai. S’il envoie des signaux globalement positifs sur sa préparation et son état de forme, le leader des UAE Emirates a annoncé hier une double nouvelle qui apporte un éclairage légèrement différent sur le déroulé des dernières semaines : « Tout s’est passé très vite, et j’ai dû interrompre mon stage pour rentrer en Slovénie car mon grand-père est décédé. A mon retour, j’ai contracté le Covid. Je n’ai passé qu’une journée « k-o », ensuite j’ai vite repris l’entraînement sur le home-trainer et je suis remonté sur le vélo dès que je n’étais plus contagieux ». Après cet aveu, le vainqueur des éditions 2020 et 2021 a toutefois rassuré sur sa condition, bien qu’il reste prudent sur ses chances de s’imposer : « Physiquement je me sens prêt à gagner. Maintenant on ne sait jamais si on est totalement prêt pour une course de trois semaines. Il faut aussi gérer le mental, et avoir de la chance. Le doublé c’est un grand défi, c’est déjà difficile de gagner un grand tour. Mais j’aime relever des défis ». Parmi les inconnues de cette aventure, « Pogi » s’est aussi prononcé sur la possibilité d’une nouvelle rivalité avec Jonas Vingegaard : « Cette relation avec Jonas est extraordinaire. On ne se voit qu’une fois par an… en juillet ! Je pense qu’il sera de retour à son niveau, il ne serait pas là s’il n’était pas prêt ». Le duel est presque lancé.

JONAS VINGEGAARD : « ÊTRE AU DÉPART C’EST DÉJA UNE VICTOIRE »
Le double tenant du titre se présente sur son quatrième Tour de France dans une situation bien plus incertaine que l’année dernière par exemple, après être passé par une période de reconstruction physique consécutive à sa lourde chute sur le Tour du Pays Basque. Dans ce contexte, le Danois affichait lors de sa conférence de presse des ambitions mesurées, portées par un mental au beau fixe : « Je suis très heureux d’être au départ, c’est déjà une victoire. C’était un réel challenge de regagner le niveau que j’ai maintenant. J’ai vécu le moment le plus dur de ma carrière, je me suis battu pour revenir ». Parmi les contrariétés du moment, le leader des Visma-Lease a Bike doit aussi composer avec le forfait de l’Américain Sepp Kuss, qui a participé à toutes les précédentes campagnes victorieuses de l’équipe et « qui va beaucoup nous manquer ». Tout bien pesé, Vingegaard donne finalement rendez-vous un peu plus loin dans la course pour juger de son potentiel cette année : « Il est probable que je gagne en puissance tout au long de la course. Si par exemple je dois lutter pour rester à l’avant dans les premiers jours, je pourrai ensuite retrouver le rythme des meilleurs. Je ne sais pas si je peux gagner, je ne me sens pas en mauvaise forme mais cette chute a été vraiment terrible. J’ai de l’espoir, c’est certain, mais on verra ». Les premières réponses ne tarderont pas à arriver.

PRIMOZ ROGLIC : « ÇA VA ÊTRE FOU »
Le public du Tour a découvert la Slovénie avec Primoz Roglic en 2017, alors qu’il remportait sa première étape à Serre-Chevalier. Sept ans plus tard, il dispute son premier Tour de France avec le maillot d’une nouvelle équipe, après son transfert chez RedBull-Bora-Hansgrohe, et se présente comme un candidat légitime au Maillot Jaune, même après les quatre années marquées par les succès de Pogacar et Vingegaard, et même à l’âge de 34 ans : « Je me sens jeune et je suis content d’être là, mon envie c’est de saisir toutes les opportunités. Je ne sais pas si c’est mon dernier Tour ou si j’en ferai encore dix, mais en tout cas je compte bien jouer ma carte pour gagner ». Le vainqueur du récent Critérium du Dauphiné, interrogé sur les scénarios possibles, évoque les rebondissements qui pourraient très rapidement se produire : « Bien sûr, le Tour dure trois semaines et ce n’est qu’au terme de la 21e étape que l’on connaît le meilleur coureur. Mais il faut être présent dès le premier jour, rester concentré et faire de son mieux. Cette année il y aura des montagnes très vite avec le Galibier dès la 4e étape, puis du gravel en fin de première semaine… ça va être fou ». Dans ce programme où les opportunités arrivent très vite, Primoz Roglic a bien sûr repéré la côte de San Luca, qui se présente dans le final de la 2e étape et qui lui a servi de tremplin pour ses trois victoires sur le Tour d’Emilie (2019-21-23) : « C’est une côte très courte et très pentue, je l’aime bien. Mais rien n’est jamais pareil sur le Tour de France ». Lors de la dernière édition, Roglic avait battu d’une seconde son jeune compatriote. À suivre…

LISTE DES PARTANTS : LES CHIFFRES
. 27 pays représentés, comme l'année dernière. La France aligne le contingent le plus important avec 32 (idem 2023), suivie de la Belgique (28) avec le plus grand nombre de coureurs pour ce pays depuis 1989 (36).
. Le plus âgé : Jakob Fuglsang, 39 ans et 99 jours.
. Le plus jeune : Johannes Kulset, 20 ans et 76 jours.
. Le plus expérimenté sur le Tour : Mark Cavendish, 15e participation, le record absolu étant détenu par Sylvain Chavanel (18). « Cav » a participé à son premier Tour en 2007, Kulset, n’avait que trois ans.
. 39 coureurs disputent le maillot blanc cette année, le plus âgé étant Javier Romo de Movistar, 25 ans et 175 jours.
. 45 débutants sur le Tour, ce qui porte le total de coureurs dans l'histoire de l’épreuve à exactement 5400. Cette année, Pascal Ackermann, Joao Almeida, Juan Ayuso, Remco Evenepoel, Derek Gee et Ben Healy se trouvent parmi les plus en vue.
. Derrière Cavendish, vainqueur de 34 étapes, les plus gros collectionneurs présents à Florence sont Tadej Pogacar (11 victoires), Wout van Aert (9), Jasper Philipsen (6) et Dylan Groenewegen (5).
. Neuf champions nationaux de course sur route et huit champions nationaux de contre-la-montre figurent sur la liste de départ, dont le Sud-Africain Ryan Gibbons, qui détient les titres nationaux dans les deux disciplines.

22 ÉQUIPES : LES STATS
. Les 22 mêmes équipes qu’en 2023 composent le peloton du Tour.
. Aucune formation débutante, mais trois habituées de longue date : Movistar Team, 42e Tour consécutif (précédemment Reynolds, Banesto, Illes Balears et Caisse d'Épargne) ; Visma-Lease a Bike, 41e Tour consécutif (Kwantum, Superconfex, Buckler, Wordperfect, Novell, Rabobank, Belkin, LottoNL et Jumbo) ; et Lotto-dstny, 35e participation non consécutives, toujours avec la loterie nationale belge comme partenaire principal.
. Moyenne d’âge la plus basse : Lotto-dstny, 26 ans et 124 jours, avec Arnaud de Lie comme benjamin (22 ans et 105 jours).
. Moyenne d’âge la plus élevée : Jayco-AlUla, 32 ans et 309 jours.
. Jayco-AlUla aligne sept des huit coureurs de son effectif 2023, seul Michael Matthews y entre au détriment de Lawson Craddock. De même, Bahrain Victorious a simplement remplacé Mikel Landa par Santiago Buitrago. Soudal-Quick Step, en revanche, a révolutionné son équipe : seul Yves Lampaert était présent à Bilbao.
. Cinq équipes ont déjà remporté le classement général final : Movistar Team et Ineos Grenadiers comptent (7 victoires) ; UAE Team Emirates (2) ; Visma-Lease a Bike (2) ; Astana Qazaqstan (2).
. 11 équipes ne sont jamais montées sur le podium final, dont les Red Bull-Bora-Hansgrohe de Primoz Roglic, les Soudal-Quick Step de Remco Evenepoel et les Jayco-AlUla de Simon Yates.
. Visma-Lease a Bike détient le record de victoires d’étapes (71), devant Soudal-Quick Step (51) et Lotto-Dstny (40).
. Trois formations n’ont jamais remporté d’étape sur le Tour : Uno-X (2e participation), Intermarché-Wanty (7e), Arkéa-B&B (11e).
. La France présente le plus grand nombre d’équipes : 5 formations (Decathlon-AG2r La Mondiale, Groupama-FDJ, Cofidis, Arkéa-B&B et TotalEnergies), devant la Belgique (Soudal-Quick Step, Lotto-dstny, Alpecin-Deceuninck et Intermarché-Wanty).
. Lotto-dstny (avec sept Belges et un Australien) et TotalEnergies (avec sept Français et un Belge) sont les équipes dont l'effectif est le moins diversifié. À l’inverse, Red Bull-Bora-Hansgrohe aligne huit coureurs de huit nationalités différentes.

LE TOUR SUR FRANCE TÉLÉVISIONS
Diffuseur historique du Tour, France Télévisions retransmet les étapes en direct et en intégralité depuis . Le détail de la programmation :
. Le direct, du premier au dernier kilomètre et plus encore (podiums, réactions, interviews, analyses…), avec les commentaires d’Alexandre Pasteur, Marion Rousse, Laurent Jalabert, accompagnés par Franck Ferrand pour la partie histoire, géologie et patrimoine, ainsi que de Benoît Durand, Thomas Voeckler et Gaël Robic sur les motos, au plus près des coureurs. La réalisation est assurée par Anthony Forestier.
. Céline Rousseaux et Nicolas Geay seront au départ puis dans la zone protocole pour interviewer les vainqueurs d'étape et les porteurs de maillots à la descente du podium.
. L’émission Vélo Club, présentée par Laurent Luyat en compagnie de Yoann Offredo et de toute l’équipe, revient sur les grands moments de la journée. Chronique culturelle « Au Tour de Florent » par Florent Dabadie, reportages d’Arnaud Matteoli et de Jeanne Meyer.
. Sur France 3, le magazine TLS Tour de France, présenté par Fabien Lévêque, fait un point sur toute l'actualité du jour (du lundi au samedi).
. Sur l'ensemble des chaînes du réseau Outre-mer La 1ère : reprise de directs.
. Tous les soirs, sur Franceinfo, le débrief de l’étape, présenté par Rodolphe Gaudin, Benoît Durand et Gaël Robic en alternance.
. L’offre complémentaire sur france.tv et le site franceinfo.fr : diffusion en multi-caméras et émissions en direct sur france.tv. Datas : race center, un widget qui permet de suivre les coureurs en temps réel durant les étapes : parcours, calendrier, résultats, classements.

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