Tosatto, devant jusqu'au bout

Les cols et côtes au programme _ Km 98 : Côte de Châtillon-en-Michaille, cat.3 (5,1 km à 3,7 %) _ Km 130,5 : Col du Berthiand, cat.2 (4,7 km à 6 %) _ Km 139,5 : Côte de Chambod, cat.4 (1,9 km à 6,4 %) _ Les sprints intermédiaires : La Tour (km 29,5), Polliat (km 169,5) _ 143 coureurs au départ. _ Départ réel donné à 12h48 _ Temps chaud et ensoleillé _ _ Un groupe de 15 _ Dans le deuxième kilomètre de course, David Millar accélère, suivi de Popovych et Vaugrenard. Le Français est décroché au km 12 par le duo qui progresse dans la descente et creuse un écart maximal de 1’20’’ au km 15, avant d’être repris au km 32. Vingt kilomètres plus loin, c’est groupe de 15 coureurs qui obtient la bénédiction du peloton. Martinez (DSC), Zabriskie (CSC), Sinkewitz (TMO), Calzati (AG2R), Leipheimer, Scholz (GST), Flecha (RAB), Aerts (DVL), Tosatto (QSI), Hinault (C.A), Isasi (EUS), Moreni (COF), Vaugrenard (FDJ), Quinziato (LIQ) et Pineau (BTL) ont 4’ d’avance sur le reste de la course au passage au ravitaillement. _ _ Calzati attaque _ Les équipiers se Saunier-Duval, relayés par les Lampre, se chargent de mener la poursuite en tête du peloton : au km 110, l’écart n’est plus que de 3’15’’. Dans la principale difficulté du jour, le groupe de tête reste soudé et passe avec 3’45’’ d’avance sur le peloton. Mais en haut de la côte de Chambod, il n’y a plus que 3’10’’. La perspective d’un retour du peloton incite Sylvain Calzati à attaquer au km 145. Son accélération n’est pas suffisamment tranchante. Il est repris deux kilomètres plus loin. Isasi profite de la confusion pour s’enfuir à son tour, en emmenant Leipheimer. Le duo ainsi constitué prend 45’’ d’avance, mais le groupe fond sur eux à 20 km de l’arrivée. _ _ Scholz piégé _ Dans le peloton, les Saunier-Duval sont les plus visibles mais le rythme faiblit. A 25 km de l’arrivée, le retard enregistré est de 7’ : la victoire d’étape se jouera donc entre les échappés. L’offensive de Scholz, à 17 km de l’arrivée est payante, bien qu’il soit rejoint par deux contre-attaquants, Moreni et Tosatto. Une fois libérés de la menace de leurs ex-compagnons d’échappée (49’’ à 4 km de l’arrivée), les trois coureurs en lice rentrent dans une phase d’observation. Scholz se déclare à moins de trois kilomètres, mais il est immédiatement repris. En tête pendant les deux derniers kilomètres, l’Allemand occupe la position la plus défavorable. Il est devancé par Tosatto dans les cent derniers mètres. Oscar Pereiro, arrivé au coeur du peloton avec 8' de retard, conserve le maillot jaune.