Landis recule

Tour de France 2006 | Étape 16 | Bourg-d'Oisans > La Toussuire

Les cols au programme _ Km 45,5 : Col du Galibier, hors-cat. (43 km à 4,5 %) _ Km 126,5 : Col de la Croix-de-Fer, hors-cat. (22,7 km à 7,9 %) _ Km 146,5 : Col du Mollard, cat.2 (5,8 km à 6,8 %) _ Km 182 : La Toussuire, cat.1 (18,4 km à 6 %) _ Les sprints intermédiaires : La Grave (km 26,5), Saint-Etienne-de-Cuines (km 103) _ 152 coureurs au départ. Aucun non-partant. _ Départ réel donné à 11h47 _ Temps chaud et ensoleillé _ _ Un trio d’attaque _ Les premières pentes vers le Col du Galibier se présentent dès les premiers kilomètres de course. Christophe Moreau attaque le premier, puis réintègre le peloton au km 4,5. Le mouvement de Rasmussen, au km 6, parait beaucoup plus déterminé. Valjavec le suit immédiatement, tandis que Sandy Casar les rejoint au km 13. Le trio attire les convoitises : un groupe de contre-attaquants se forme en plusieurs temps, avec 14 coureurs au total au km 32. Popovych, Rubiera, Sinkewitz, Astarloza, Bruseghin, Commesso, Arroyo, Garcia Acosta, Verdugo, Parra, Simoni, Gomez Marchante, Lefèvre et Calzati, dernier arrivé dans la bande. La bonne marche des attaquants se confirme au sommet, où Rasmussen passe en tête, avec toujours 3’ d’avance sur les premiers poursuivants, et 4’40’’ sur le peloton principal. _ _ Chavanel à terre _ Popovych tente en solitaire de rejoindre les hommes de tête dans la descente, mais réintègre rapidement le groupe de contre-attaque. La longue descente profite globalement au trio de tête, qui s’éloigne à la fois des contre-attaquants et du peloton. Elle est beaucoup moins profitable pour Daniele Bennati, qui quitte le Tour sur chute, et pour Sylvain Chavanel, qui remonte sur son vélo après un gros choc. Au passage au sprint intermédiaire de Saint-Etienne-de-Cuines, qui annonce le début de la montée vers le col de la Croix-de-Fer, les poursuivants pointent à 6’20’’, le peloton à 7’05’’. _ _ Leipheimer prend du champ _ La montée révèle l’état de fraîcheur des coureurs échappés : Casar craque le premier (km 105), mais Valjavec ne tient pas beaucoup plus longtemps le rythme de Rasmussen. Le groupe des poursuivants explose tout aussi rapidement : Mikel Astarloza dernier résistant de l’aventure, est rejoint à une douzaine de kilomètres du sommet. C’est le moment que choisit Leipheimer pour quitter le groupe maillot jaune, réduit à une trentaine de coureurs. A 5 km du sommet, Davis Moncoutié tente lui aussi avec succès de sortir. Au sommet, Leipheimer, qui a récupéré en route Casar comme associé, passe avec 5’30’’ de retard sur Rasmussen, mais aussi près de 3’ d’avance sur Landis. _ _ Rasmussen poursuit son show _ La situation se confirme après l’ascension vers le Col du Mollard, où Rasmussen empoche son cinquantième point du jour pour le classement de la montagne. Leipheimer a perdu Casar mais trouve un nouveau compagnon en Valjavec : ils passent avec 4’45’’ de retard sur Rasmussen, 7’25’’. _ _ Sastre accélère, Landis s’effondre _ L’explication promise a bien lieu dans la dernière ascension du jour. A 15 kilomètres de l’arrivée, l’attaque de Menchov provoque une première sélection. Mais c’est Carlos Sastre qui se montre le plus brutal et décisif, à 12 km de l’arrivée. Un groupe se dégage avec Kloden, mais Landis est immédiatement lâché. Avec neuf coureurs à 10 km de l’arrivée, la sélection continue dans le groupe des favoris. Menchov place une accélération qui l’anéantit lui-même. Kloden bénéficie momentanément du soutien de Mazzoleni et Rogers, puis poursuit avec Pereiro et Evans. Pendant que Rasmussen franchit en solitaire la ligne d’arrivée en tête, Kloden, Pereiro et Evans reprennent puis lâchent Leipheimer. Sastre conserve sa deuxième position sur la ligne. Landis, qui s’est effondré sur la dernière partie, arrive avec 10’04’’ de retard sur Rasmussen. Pereiro reprend le maillot jaune.

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