FILM DE L'ETAPE

Tour de France 2005 | Étape 16 | Mourenx > Pau

Sprints : Bidos (km 27), Arthez-d’Asson (km 140,5) _ Cols et côtes _ Km 50,5 : Col d’Ichère, cat.3 (4,4 km à 6,2 %) _ Km 70,5 : Col de Marie-Blanque, cat.1 (9,3 km à 7,7 %) _ Km 108,5 : Col d’Aubisque, hors-cat. (16,5 km à7 %) _ Km 161 : Côte de Pardiès-Piétat, cat.4 (2,6 km à 5,2 %) _ Temps chaud et ensoleillé _ 156 coureurs au départ _ Deux non-partants : Backstedt (Sue – LIQ), Bortolami (Ita – LAM) _ Départ réel donné à 12h19 _ _ _ Un groupe de 11 _ De nombreuses attaques dans les premiers kilomètres, qui n’aboutissent pas à la création d’un groupe stable, ont surtout la conséquence de maintenir le peloton à une allure très élevée. Une chute à l’arrière implique d’ailleurs Kloden (All – TMO) qui reprend place dans le peloton quelques kilomètres plus loin. C’est au km 27, juste avant le sprint de Bidos, que se dessine un groupe plus percutant : l’attaque est menée par 11 coureurs au total : Evans (Aus – DVL), Vasseur (Fra – COF), Ludewig (All – DOM), Zandio (Esp – IBA), Turpin (Fra – AG2R), Flecha (Esp – FAS), Pineau (Fra – BTL), Gilbert (Bel – FDJ), Rodriguez (Usa – DVL), Horner (Usa – SDV) et Geslin (Fra – BTL). _ _ Bonne opération pour Pereiro et Mazzoleni _ Le peloton accepte facilement le départ de cette échappée, qui a déjà 5’ d’avance au km 45. L’échappée poursuit son travail consciencieusement et accroît son écart jusqu’à 6’10’’ dans l’ascension du Col de Marie-Blanque. Alors que Serrano est parti en contre-attaque quelques kilomètres plus tôt, Vinokourov accélère à 6 km du sommet. Il est rapidement dépassé par la réplique de Pereiro, qui est finalement le seul, avec Mazzoleni qui l’a rejoint, à profiter de cette ascension. Au sommet, les deux hommes pointent à 2’50’’ du groupe de tête, tandis que le groupe du maillot jaune, considérablement amaigri, « bascule » avec 3’15’’ de retard. _ _ Evans à l’attaque _ Serrano, qui n’aura jamais rejoint la tête de course, attend finalement Pereiro et Mazzoleni pour affronter la montée de l’Aubisque. C’est dans cette ascension que Cadel Evans explose le groupe de tête en attaquant à 7 km du sommet. Dans le groupe maillot jaune, qui a entre temps été reconstitué, on assiste à une nouvelle sélection initiée par Vinokourov dès les premières rampes. Dans la foulée, Kashechkin et Arroyo accélèrent également, puis Heras. Seul en tête à l’Aubisque, Evans a 47’’ d’avance sur Pereiro, 1’ sur Zandio et Mazzoleni, 1’18’’ Serrano, 1’35 sur Ludewig, et surtout 4’15’’ sur le groupe maillot jaune où figurent encore les favoris. _ _ 4 hommes en tête _ La physionomie de la course change dans la descente, où Pereiro, puis Mazzoleni rejoignent Evans. Victime d’une crevaison, Pereiro perd un peu de temps avant de revenir en compagnie de Zandio, récupéré en cours de route. Il y a donc 4 hommes de tête au km 130. Au sprint d’Arthez-d’Asson, leurs premiers poursuivants sont Serrano et Ludewig (1’35’’), suivis d’un groupe constitué de Vasseur, Pineau, Geslin, Gilbert, Flecha et Turpin (2’30’’), le peloton pointant à 6’50’’. _ _ Pereiro en puissance _ L’écart des hommes de tête diminue dans la partie plane, à la fois sur les poursuivants, qui ont opéré une jonction (1’50’’ à 15 km de l’arrivée) et sur le peloton (4’25’’). Mais la course garde la même physionomie dans les derniers kilomètres, les tentatives de Gilbert et Geslin pour quitter le groupe de poursuite ne changeant rien à l’histoire. Les échappés se présentent donc à 4, Cadel Evans tentant de durcir la cadence dans le dernier kilomètre. Mais Pereiro, qui attaque à 200 m de la ligne, double à la fois Mazzoleni et Evans, Zandio ayant finalement produit un effort pour prendre la deuxième place. Armstrong conserve le maillot jaune.

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