FILM DE L'ETAPE

Tour de France 2005 | Étape 14 | Le Cap d'Agde > Ax 3 Domaines

Sprints : Narbonne (km 50), Saint-Laurent-de-Cabrerisse (km 96) _ Cols et côtes _ Km 90,5 : Col de Villerouge, cat.4 (6,3 km à 3,6 %) _ Km 98,5 : Col de Bedos, cat.4 (3,3 à 4,4 %) _ Km 104 : Col des Fourches, cat.4 (2,2 km à 4,5 %) _ Km 115,5 : Col du Paradis, cat.3 (5,8 km à 4,1 %) _ Km 191,5 : Port de Pailhères, hors-cat. (15,2 km à 8 %) _ Km 220,5 : Ax-3-Domaines, cat.1 (9,1 km à 7,3 %) _ Temps chaud et ensoleillé _ 160 coureurs au départ _ Un non-partant : Löwik (Hol – RAB) _ Départ réel donné à 10h52 _ _ _ A quinze, puis à dix _ C’est au kilomètre 7 que s’improvise un mouvement collectif de 15 coureurs, qui prennent une avance de 27’’ au kilomètre 9. Mais après une attaque interne de Moos (Sui – PHO), Totschnig (Aut – GST) et Gilbert (Fra – FDJ), le groupe se désintègre et seuls sept coureurs suivent le rythme : Nardello (Ita – TMO), Garzelli (Ita – LIQ), Garate (Esp – SDV), Bénéteau (Fra – BTL), Da Cruz (Fra – FDJ), Krivtsov (Ukr – AG2R) et Grivko (Ukr – DOM). L’écart augmente sans réaction du peloton jusqu’au sommet de la première difficulté du jour, où l’avance des dix hommes de tête atteint 8’05’’. L’enchaînement des cols de Bedos, des Fourches et du Paradis, ne provoque pas plus de crainte puisque le retard du peloton, qui monte jusqu’à 9’10’’, est encore de 8’50’’ à la fin de cette première série. _ _ Le groupe explose _ L’échappée a même la possibilité de poursuivre sa progression dans la partie plane, faisant grimper son avance à 9’30’’ au km 131, puis 9’50’’ au km 152,5. Bien qu’ayant maintenu un avantage conséquent (7’05’’ au début de l’ascension), le groupe se désintègre dans les premiers hectomètres de montée vers le Port de Pailhères. Da Cruz et Gilbert sont les premiers lâchés, mais très vite, Totschnig et Garzelli se retrouvent associés en tête de course. _ _ Armstrong répond _ C’est au même endroit que quelques instants plus tard, la sélection s’opère au sein du peloton. Une attaque de Vinokourov, après un kilomètre d’effort, précipite la formation d’un groupe maillot jaune très restreint dont il est un des premiers exclus. Sans le renfort de ses coéquipiers, Armstrong semble un moment en retrait, au moment où Ullrich place une attaque, 3km après le début de l’ascension. Mais il réagit, comble la cinquantaine de mètres de retard qu’il avait concédée et mène finalement la cadence pendant l’essentiel de la montée, passée avec Ullrich, Basso, Leipheimer et Landis. _ _ Totschnig toujours seul _ Alors que Totschnig a lâché son dernier compagnon Garzelli, pour passer seul au sommet avec une avance de 3’50’’ sur le groupe maillot jaune. Derrière, un autre groupe se constitue autour de Rasmussen, avec Evans, Mancebo et Kloden, rejoints par Zubeldia. Distancée d’environ 1’, cette petite équipe parvient à « réunifier » le groupe maillot jaune dans la descente. Ils se présentent donc à 11 au pied de l’ascension finale, Vinokourov ayant lui aussi réussi à revenir. _ _ 5 km : Armstrong-Ullrich-Basso _ Totschnig, avec 4’20’’ d’avance au pied de l’ascension, roule à un rythme suffisant pour préserver un écart sur ses poursuivants. Parmi eux, l’écrémage est encore une fois radical. Très vite, il ne reste plus que Basso, Armstrong, Ullrich, Leipheimer et Landis. Et à 5 km de l’arrivée, c’est un trio Armstrong-Ullrich-Basso qui pointe avec 3’15’’ de retard. Aucune chasse à l’homme de tête ne s’organise, mais Armstrong place une accélération à 2 km de la ligne. Ullrich, qui vient lui aussi de tenter sa chance, est lâché après 500 m de résistance. Basso tient plus longtemps le rythme, mais ne parvient pas à disputer avec Armstrong un sprint pour la seconde place. Totschnig a franchi la ligne en solitaire depuis 56’’.

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